Evoquons la genèse aux temps immémoriaux :
Nous sommes mammifères égaux au louveteau ;
Nous arrivons sur terre de la même manière,
En quittant la tanière gardée par la mère.
A l’abri, bien au chaud, tempéré par les eaux
De l’antre maternel, forteresse sacrée,
Citadelle imprenable, repaire protégé
Par Dieu et tous les anges qui veillent là-haut,
Enfant, tu prends le temps de savourer le sang
Qui te fera grandir jusqu’au dernier moment
Où assez aguerri, tu forceras l’étau
Qui, bien vite amoindri, te cèdera bientôt.
Lors, tu te manifestes en poussant un cri
Accompagné de pleurs, de mâchoires tremblantes.
Tu aurais préféré être mieux accueilli
Avec les mirlitons, des chansons entraînantes.
On te saisit les mains et on te fait marcher :
Oh ! Tu n’en reviens pas, tu n’avais pas appris !
Apaisé, tu te calmes, tu viens de remporter
Ta première victoire, ton tout premier défi.
Tu es débarbouillé, lavé, désanglanté,
Emballé, c’est pesé : alors je t’enveloppe
Et puis je te dépose lorsque tu es au top
Dans un berceau d’acier : Circulez, terminé !
Tu vas te reposer après tous ces efforts
De longues heures durant, jusqu’à ce qu’en éveil,
Tu sentes la présence de maman, la merveille,
Déjà prête à bâtir et ton âme et ton corps.
Tu ne sais rien de rien, tu n’as aucun savoir,
Tu ne sais même pas le début de l’histoire ;
Mais, dans tes profondeurs, tu entends le murmure
Du ruisseau qui charrie une eau limpide et pure.
Seigneur, faites qu’il garde la source immaculée
Qui lave les souillures du poison des péchés.
Faites-le donc chanter, pleurer, rire et danser
En plaçant en son cœur Amour et Vérité.
Comment s’en ira-t-il dans le grand tourbillon ?
Scorpion-aiguillon ? Aile de papillon ?
Je le vois bien assis à la droite de Dieu
En clignotant des yeux pour remercier les Cieux.
Nous sommes mammifères égaux au louveteau ;
Nous arrivons sur terre de la même manière,
En quittant la tanière gardée par la mère.
A l’abri, bien au chaud, tempéré par les eaux
De l’antre maternel, forteresse sacrée,
Citadelle imprenable, repaire protégé
Par Dieu et tous les anges qui veillent là-haut,
Enfant, tu prends le temps de savourer le sang
Qui te fera grandir jusqu’au dernier moment
Où assez aguerri, tu forceras l’étau
Qui, bien vite amoindri, te cèdera bientôt.
Lors, tu te manifestes en poussant un cri
Accompagné de pleurs, de mâchoires tremblantes.
Tu aurais préféré être mieux accueilli
Avec les mirlitons, des chansons entraînantes.
On te saisit les mains et on te fait marcher :
Oh ! Tu n’en reviens pas, tu n’avais pas appris !
Apaisé, tu te calmes, tu viens de remporter
Ta première victoire, ton tout premier défi.
Tu es débarbouillé, lavé, désanglanté,
Emballé, c’est pesé : alors je t’enveloppe
Et puis je te dépose lorsque tu es au top
Dans un berceau d’acier : Circulez, terminé !
Tu vas te reposer après tous ces efforts
De longues heures durant, jusqu’à ce qu’en éveil,
Tu sentes la présence de maman, la merveille,
Déjà prête à bâtir et ton âme et ton corps.
Tu ne sais rien de rien, tu n’as aucun savoir,
Tu ne sais même pas le début de l’histoire ;
Mais, dans tes profondeurs, tu entends le murmure
Du ruisseau qui charrie une eau limpide et pure.
Seigneur, faites qu’il garde la source immaculée
Qui lave les souillures du poison des péchés.
Faites-le donc chanter, pleurer, rire et danser
En plaçant en son cœur Amour et Vérité.
Comment s’en ira-t-il dans le grand tourbillon ?
Scorpion-aiguillon ? Aile de papillon ?
Je le vois bien assis à la droite de Dieu
En clignotant des yeux pour remercier les Cieux.
